Par Eric Ridez – Photos Montana Ridez

Le Sri Lanka, pays magnifique de part sa diversité géographique et culturelle. La population est sympathique, gentille, souriante et très serviable.

Concernant le triathlon, pour une première édition, l’organisation a été très bien menée avec des bénévoles très avenants et impliqués.
Départ en Rowling Start à 6h15, heure locale, aux sons des tambours des artistes sri lankais.

Nous avons nagé sans combi, dans une eau sablonneuse à 29°C. Malgré une petite clapot, les bouées étaient bien visibles et tout était bien sécurisé.

Le parcours vélo était une boucle de 30km à effectuer 3 fois, sur un revêtement assez bon, avec un fort vent. En plus des supporters et des bénévoles, nous avons croisé quelques chiens airant qui nous coursaient (sûrement pour nous faire avancer plus vite ahah). Une partie du parcours vélo se déroulait dans une zone militaire où aucun spectateur n’avait accès. Les supporters étaient donc postés essentiellement proche de l’arrivée et où ils nous voyaient passer 6 fois. En revanche, pour nous triathlètes, le parcours a été très monotone.

Pour la course à pieds, il s’agissait de 2 boucles de 10,5km, dont 8km dans la zone militaire à courir contre des parois en béton où il faisait plus de 45°C. En revanche, après avoir discuté avec des triathlètes vivants à Singapour, Dubaï, Thaïlande…, ils nous ont fait part de leur souffrance concernant la chaleur dans cette zone.

En revanche, les spectateurs ne pouvaient pas vivre pleinement l’arrivée des triathlètes car tout était cloisonné et les grillages étaient relativement éloignés des aréas.

« L’after party » était bien animée par des traditions sri lankaises (danses, chants…) avec un buffet quatre étoiles mais une remise des prix assez rapide et confuse. Pour ceux qui comprennent un mot d’anglais sur quatre, comme moi, ça demandait beaucoup de concentration pour ne pas louper son nom.

Malgré tout, très belle réussite pour une première organisation.

La course d’Eric:

Me concernant, je fais une natation à mon niveau, un vélo bien en dessous de mes espérances avec une petite accumulation de fatigue avant la course et une course à pieds assez régulière malgré ces fortes chaleurs. Mon seul objectif était de décrocher la qualification pour l’Afrique du Sud et ça a été chose faite. Cela me permettra de partager de nouveaux et bons moments avec mes collègues de club du Triathlon Carqueiranne.

Nous recommandons fortement ce pays pour ce triathlon atypique ou alors pour un road trip unique en son genre. Toutefois, ne soyez pas étonné de leur conduite sportive où rien n’est respecté (les lignes blanches et les priorités sont juste là pour faire jolie 😃) : une double voie se transforme en quatre voies et le premier qui passe en force à gagner ! Chez eux, c’est la loi du klaxon qui prime !