Sébastien VIARS, ancien international du rugby sera au départ de l’IRONMAN France Nice le 23 juin prochain.

IRONMAN France est allé à sa rencontre et vous propose de le suivre à l’entame des 3 derniers mois qui précèdent la course !

Rencontre avec Sébastien VIARS…

Sébastien VIARS, natif d’Aurillac, débute naturellement le Rugby au Stade Aurillacois avant de rejoindre le CA Brive en 1990 avec lequel il fait ses débuts en Bleu lors du Tournoi de 1992 et notamment lors de la Coupe du Monde de 1995.

Evoluant au poste de trois-quarts aile ou d’arrière, il remporte, avec le CA Brive, le Challenge Yves du Manoir en 1996 puis la Coupe d’Europe en 1997 en marquant un essai d’anthologie.

Suite à un échec en finale de l’année suivante, il quitte le CA Brive à la fin de la saison 1997-1998 après avoir disputé près de 137 rencontres de Championnat et signe au Stade Français.

Il ne reste finalement qu’une saison dans le Club de la Capitale, gagnant toutefois la Coupe de France de Rugby à XV en 1999. Il signe la saison suivante à l’ASM Clermont, équipe avec laquelle il est finaliste du Championnat de France puis finaliste du Challenge Européen en 2004.

C’est en Juin 2005 que Sébastien VIARS raccroche définitivement les crampons après avoir passé 16 saisons au plus haut niveau.

 

1. Première question toute simple… comment devient-on triathlète après avoir évolué dans un sport collectif et après avoir eu une carrière de rugbyman de haut niveau comme vous ? Comment êtes-vous venu au triathlon ?

J’ai grandi dans un certain état d’esprit en considérant que dans le rugby, sans ses copains à coté, on n’est rien. On est loin d’un sport individuel comme le triathlon où même le « drafting » est interdit… Pour autant, on s’arrange toujours pour que ce soit une histoire de famille ou de potes.
J’ai toujours considéré que le triathlète était l’athlète parfait. Etre capable de nager, faire du vélo et courir et le tout enchainé, est resté longtemps pour moi un mystère.
Je me disais  « mais comment font ils ? ».
Alors, la question qui vient très vite c’est : « en suis-je capable ? »

 

2. Depuis quand pratiquez-vous ?

Depuis 2007.

 

3. Quelle a été votre première expérience en termes de sports d’endurance (course à pied, trail, triathlon, …) ?

Incontestablement, « L’étape du Tour » avec Stéphane OUGIER et Laurent BENEZECH, 2 anciens joueurs aussi, puis 2 autres avec Jean François (Jeff), un de mes 2 frères, lui aussi ancien joueur de rugby de haut niveau.
J’ai également fait un marathon avec mon autre frère, Pierre.

 

4. Quelle a été votre première expérience dans le triathlon ? Quelle course ? Quel format ? Quelle(s) impression(s) ? Quel résultat ?

J’ai fait mon 1er triathlon en 2007. C’était le Triathlon Courte Distance de l’Alpe d’Huez avec Jeff.
Un moment magnifique mais plutôt compliqué. Il faisait une chaleur incroyable mais les encouragements de Cyrille Neveu et de sa troupe nous ont permis de finir …. Presque bons derniers mais heureux.

 

5. Quelle(s) course(s) avez-vous réalisé depuis vos débuts ?

Le court et le longue distance de l’Alpe d’Huez, quelques courtes distances sur Toulouse, un triathlon de format half à Narbonne et à Sommières, les Tristar de Cannes et de Monaco et l’IRONMAN France Nice à 2 reprises. Nous nous préparons pour notre 3ème édition.

 

6. Quand et comment est venue l’idée de l’IRONMAN ?

Une idée pour mes 40 ans…
Je l’ai proposé à Jeff qui m’a répondu ok dans la seconde. Mon « frère du bout du monde », à savoir Tony MARSH, ancien international avec qui j’ai joué à Clermont, nous a rejoint de Nouvelle Zélande pour faire partie de l’aventure ainsi que quelques amis proches.
Bref, nous nous sommes retrouvés à 5 ou 6 …

 

7. Comment l’appréhendez-vous ?

Toujours avec beaucoup d’excitation en sachant que c’est toujours une grande aventure humaine. On aura, plus tard, pas mal de choses à se raconter avec le frérot …

 

8. Comment vous entraînez-vous ? Faites vous partie d’un club ? Combien d’heures par semaine ?

Mon club est le Running Racing Tri que Robert ROUSSEZ, qu’un vieux « pote » qui tient les boutiques « Running » à Toulouse et Pamiers a créé.
Je m’entraîne entre 5 et 12h par semaine, rarement plus. Les jours rallongent donc cela va être plus simple. Et puis, j’ai le soutien pour ma préparation de Bruno DALLARIVA, lui aussi ancien joueur et aujourd’hui coach personnel. Il m’est d’un grand soutien en m’évitant de me disperser et ainsi d’aller à l’essentiel.

 

9. Comment parvenez-vous à concilier vie professionnelle, sportive et perso ?

Je suis conseiller en gestion de Patrimoine indépendant et c’est vraiment un travail à plein temps. Une organisation minutieuse s’impose … Mes priorités sont de loin ma famille, puis mes responsabilités professionnelles. Après je vais transpirer …

 

10. Est-ce différent du quotidien d’un rugbyman pro ? Trouvez-vous des similitudes ?

Il n’y a, me concernant,  pas beaucoup de  similitudes pour les raisons évoquées ci-dessus.
Le triathlon n’est pas mon travail mais une passion qui prend tout son sens quand il est partagé avec mes proches.
Une des similitudes est peut être celle de « ne rien lâcher » même quand c’est difficile. On se souvient toujours des plus grandes victoires où la probabilité d’échec était bien présente. Un IRONMAN c’est un peu ça. On ne sait jamais si l’on va arriver au bout, quelque soit notre niveau d’ailleurs.

 

11. Quelle course avez-vous planifié avant l’IRONMAN ?

Le « half »de Barcelone et la traversée des Pyrénées à vélo avec mon club et mon père.
Je voulais participer au Tristar de Cannes mais il a été annulé.

 

12. Votre famille, vos proches par rapport à ce projet… comment sont-ils avec vous ?

Mon épouse trouve cela un peu étrange mais elle sait que l’entraînement en général fait parti intégrante de mon équilibre.
Elle a compris combien c’était « pathologique» d’aller faire du sport. Heureusement, elle nage beaucoup, mieux que moi d’ailleurs …
Jeff lui c’est mon compagnon, il m’attend, me soutient, il est deux fois meilleur que moi. J’espère ne pas le faire trop attendre cette année car nous avons une règle d’or en triathlon : on commence ensemble et on finit ensemble !!!

 

Tous nos remerciements à Sébastien pour le temps accordé… rendez-vous le mois prochain pour le suivre dans sa préparation !
L’équipe IRONMAN lui souhaite une bonne continuation… comme à toutes celles et ceux qui préparent l’édition 2013 de l’IRONMAN France Nice !