PAR ROMUALD VINACE
PHOTOS Y.FOTO ET JACVAN @AVTIV’IMAGES

Après avoir retrouvé le paysage sportif l’an dernier, le triathlon de la Corniche d’Or renouera avec son histoire, sur la plage du Veillat. Deux formats, S et M assurent au rendez- vous une réelle accessibilité preuve de son ouverture vers le grand public. Les prochains concurrents se fondront alors sans modération dans un décor magistral au coeur du massif de l’Estérel. Vivement le 02 juin…

En mode carte postale. Avec son décor de rêve, Saint- Raphaël s’invite de nouveau dans le grand bain des triathlons avec en atout de poids, la beauté de son paysage et son tracé. Le Cap Estérel en toile de fond, ne demandez pas au responsable de la communication de la future épreuve où se trouve la Mecque de sa discipline. Saint-Raph’: «The place to be! Save the date». Le 02 juin ce n’est pas qu’une simple association qui vibrera au rythme des 800 coureurs espérés sur les formats M et S, du triathlon de La Corniche d’or, mais bien plus, 1 400 inconditionnels, spectateurs compris, dont beaucoup reviendront, déjà séduits par la 1ère édition signée par le Saint-Raphaël Triathlon. «Le club a repris le flambeau d’un rendez-vous qui était en sommeil depuis quelques saisons. 2012… 2013 si je me trompe pas», explique Julien Pousson.


Un retour au premier plan, un Phénix inébranlable dans les années 80, ressuscité des mains des pensionnaires de l’entité.

Revoilà la plage du Veillat

«L’an dernier, nous voulions nous prouver que nous étions capables d’organiser. Et, rétrospectivement, nous avons fait mieux que ça. Le club a fédéré les nouveaux venus et les anciens. C’était très fort. Tout le monde a fait preuve d’un engagement énorme pour guider la structure vers la réussite. S’appuyer sur l’existant a joué dans ce succès. Nous avions conservé l’écrin de la plage Togo, à Agay, le parcours vélo de l’Estérel qui passe par le rocher Saint-Barthémy et la natation dans la Baie d’Agay». Une boucle dans les résidences «Pierre et Vacances» du Cap Estérel pour «casser les pattes» des meilleurs et le tour était joué.


Si on peut parler d’un coup de maître façonné «à l’ancienne», sans d’énormes moyens, Julien préfère quant à lui se remémorer la définition première d’une association. «Oeuvrer ensemble vers un but commun». Ensemble, ils ont bouclé un format XS et un format M qui ont rassemblé 600 mordus en 2018, ensemble, ils ont planché sur un S et reconduit le M pour le printemps prochain. Un travail qui a laissé des traces visibles. Exit la Baie d’Agay! «La plage du Togo était devenue trop petite dans la perspective du développement de la course et surtout accueillir en toute sécurité un public encore plus nombreux. Les infrastructures étaient trop limites. Comme un clin d’oeil à l’histoire du triathlon de Saint-Raphaël, nous sommes revenus à son origine, son décor premier, la sublime plage du Veillat». L’affiche du rendez-vous parle d’elle-même avec en toile de fond le Jardin Bonaparte, ses 20 000 m² et sa vue dominante sur la baie et le port.

«Un club sans projet est un club qui meurt»

Côté terrain, le format S sera support des championnats de France des clubs de Division 3. Un joli coup de projecteur pour le triathlon puisque 250 athlètes sont inscrits, 50 équipes et seulement 50 places restent à prendre. Deuxième étape du circuit, elle s’annonce donc prometteuse à l’image du second format M. De quoi ravir le Président Denis Mortier qui a succédé à Cyrille Tarlet. De l’aveu de Julien Pousson, le Triathlon de la Corniche d’Or fera le plein cette année. Il visera bien les 800 concurrents ! «Le site est adapté et toutes les conditions sont réunies pour donner du plaisir, procurer des émotions, susciter l’envie de revenir. Après avoir misé sur l’accueil, nous avons renforcé la communication autour de l’événement. Un rendez-vous que nous souhaitons délibérément accessible et populaire avec la particularité de pouvoir compter sur une épreuve moyenne distance. Elle ne sont pas si nombreuses dans la région».


Triathlon emblématique, il retrouve ses forces grâce à une cheville ouvrière déterminée à en faire un spot attractif. «Des projets mûrissent, c’est nécessaire. Un club sans projet est un club qui meurt. Alors oui, organiser une épreuve nationale pourrait être une autre belle aventure. Néanmoins, il convient surtout de ne pas brûler les étapes», poursuit l’intéressé. Des sorties à l’australienne qui raviront les spectateurs sur le S (750 m, 20 km de vélo, et 2,6 km de course à pied) le M (2 boucles de 750 m), des parcours adaptés pour les nouveaux adeptes (44 km de vélo et 10 km de course à pied en bord de mer)…


Le Rocher Saint-Barthélémy, le Cap Roux, le massif de l’Estérel, la baie d’Agay, Le Jardin Bonarparte… Quel bonheur de l’écrire de nouveau, comme pour mieux en humer ses senteurs.


Une certitude : le triathlon de la Corniche d’Or a tout pour retrouver son lustre d’antan…