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RECIT
pignon de la cassette pour éviter un départ par des ex-ITU m’est impossible à tenir. Je me
hasardeux, localisation des satellites des deux retrouve donc isolé rapidement et dois m’orienter
Garmin, mise en place de mes Northwave sur les constamment, contrairement au groupe qui suit le
pédales avec les élastiques et le tour est joué). stand-up paddle ouvreur.
Passage par le camion pour déposer mon sac de
ravitaillement personnel et puis avec Jana on Je suis heureux de sortir de l’eau et enfin voir si la
patiente dans le café ouvert à 5h du matin pour course sera une longue punition. Je suis content
l’occasion. L’heure de l’échauffement approche. de voir que les watts sont au rendez-vous. Et
Je fais mon échauffement à sec et enfile ma j’espère croiser les fuyards le plus tard possible. Je
combinaison Mako. les croise finalement dans le tunnel ce qui me fait
penser à ce moment que j’ai environ 10’ de retard.
L’échauffement dans l’eau se déroule bien même Je ne m’affole pas et j’ai en mémoire les nombreux
s’il est relativement court (10’). Je pense être abandons à Busselton. Je reprends quelques
capable d’améliorer mes dernières marques sur la concurrents isolés et je ne me rends même pas
distance. Mais il n’en sera pas ainsi. Malgré un bon compte que l’un d’eux s’est assis confortablement
départ, le rythme est très élevé. Le groupe emmené sur mon porte-bagage !! Il y restera 90km avant de
me repasser à 5km de T2...
Simon Billeau
J’entame le 2e tour vélo et je gère l’aller car le vent
s’est progressivement levé... Le retour se fera à la
façon Rohan Dennis. Le revêtement impeccable et
le léger faux plat descendant sont un pur bonheur...
Je suis toujours concentré à aller chercher mon
Top10. Le début du marathon se fait aux alentours
des 4’ par km, ce qui est en partie dû à la foule
massée dans Frankston. Je ralentis une 1ère fois
dans la partie trail en avoisinant les 4’10. C’est au
12e km que le 1er coup d’arrêt intervient (déjà?!).
Je passe à 4’30’’ au km. Le passage à Mordialoc,
lieu du ravitaillement personnel me fera du bien,
d’une part pour croiser le regard de ma belle et
puis pour le petit surplus de calories que j’avais
glissé dans mon sac.
Le 2e coup d’arrêt interviendra au 25e km où je
ralentis encore (4’50’’/km), on court le long de
l’océan avec ses dos d’âne pour rejoindre la route
du bord de mer. Il en sera ainsi jusqu’au 30e où je
réussis à me relancer un peu. J’accélérerais jusqu’à
la ligne d’arrivée tout en profitant des nombreux
encouragements reçus.
J’en fini en 8h38’’ à la 13e position.
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