Page 18 - Trimax_hebdo141_FR
P. 18
La rubrique de Nicolas Geay
Le changement c’est pour q
Par Nicolas Geay, photos jacvan@droits-réservés
Faut-il les aimer ou les détester ? Faut- à eux trois. Sans parler du podium des Jeux de
il s’agacer de leurs performances Londres qu’ils ont trusté.
d’extraterrestres et de leur domination sans Lorsque l’on pense qu’Alistair Brownlee n’avait
partage sur le triathlon mondial ? Font-ils du bien plus couru une course internationale depuis
ou du tort à notre sport ? Je veux bien sur parler Edmonton en septembre dernier et qu’il revient en
de Javier Gomez, d’Alistair et Jonathan Brownlee. en claquant une, on se dit que ce fait ce champion
Toujours les mêmes ! est impressionnant…Et un peu décourageant. Ce
garçon fluet au corps d’enfant, si peu musclé, à qui
On peut en avoir assez de les voir écraser ou « on aurait envie de dire d’aller jouer plus loin et qui
juste » gagner les courses depuis plus de six ans. est sans doute le plus grand triathlète de tous les
Et les dernières WTS ne dérogent pas à la règle. temps avec Gomez et Mark Allen. Un tueur qui
A Yokohama, Javier Gomez s’est imposé devant insulte les autres en course, qui veut les écraser,
Alistair Brownlee. A Cape Town, L’Anglais a leur montrer qu’il est le patron. Un peu à la façon
devancé l’Espagnol ! Règne sans partage donc. de Lance Armstrong. La comparaison s’arrête là.
Hormis Abu Dhabi et la victoire de l’impétrant
Mola, la saison repart sur les mêmes bases que Alors, ce règne sans partage est-il bon pour le
les trois, quatre, cinq dernières années. Plus de triathlon ? Oui et non.
soixante victoires en WTS et coupes du monde Oui parce que ces trois champions ont permis
18 TRIhebdo

