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RECIT
Je prépare mes affaires, récupère ma monture le bouées jaunes à passer main gauche, 2 tours.
4 juin pour partir directement à Piolenc le soir 8h00. C’est parti !!! Et voilà que je me fais larguer
même. Je sens l’adrénaline et l’envie de faire la avant la première bouée, je n’avance pas. Je n’ai
course, la joie d’être tout simplement « là ». Mes pas confiance en natation, j’allonge, 2 temps, je
copains du club sont là et quelques visages connus. souffle, « pense à ce qui se passe sous l’eau pour te
Après avoir étiqueté et déposé mon vélo, donné propulser plie d’abord le coude, avant d’enfoncer
le sac noir course à pied aux organisateurs, je fais l’épaule sinon tu te freines » ...oui Alain mon
le tour des stands. Très pratique si on a oublié coach natation. Mais là j’avance pas. 1 boucle. Les
quelque chose. hommes me dépassent, ils sont 500…gros paquet.
Je tire des bords. Mais ca va mieux au 2 ème tour,
Il fait 35 degrés et demain, nous allons souffrir… quel diesel, il faut 1 km d’échauffement…et je sors
Une mauvaise nuit plus tard, on y est. Dossard ENFIN de l’eau, un peu entamée moralement,
48, je flippe, je ne sais pas nager. J’ai peur de me comme souvent après la natation.
faire mal au doigt déjà cassé en prenant un coup. Je repère la belle trifonction COV de mon ami
La combi enfilée, vaselinée, bonnet, lunettes, Christophe heureux de se retrouver pour la T1.
puce pied gauche « les femmes devant s’il vous Au parc, je vois ma voisine Véronique qui me
plait !! » crient les arbitres. Nous ne sommes pas dit abandonner après une crise de panique dans
beaucoup au départ. Je retrouve Loriane et toutes l’eau…J’espère qu’on se retrouvera sur la finishline
les filles sourient, elles sont jolies les triathlètes au CD d’Embrun ?
! On s’encourage, le départ se fait dans l’eau, 3
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