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MONDIAUX UNSS

Si à Porto-Rico, le plateau était réduit à sa                              Qu’on se le dise !
       plus simple expression (une cinquantaine de
       participants), 2 années plus tard, le plateau                       Cette réussite s’explique notam-
Versaillais avait fière allure avec 14 nations repré-                      ment par la parfaite synergie et
sentées - la CHINE Taipei (Taïwan), le CHILI, la                           complémentarité qui existent,
RUSSIE, la SLOVAQUIE, l’ALLEMAGNE, l’ESTO-                                 depuis 1985, date du 1er triathlon
NIE, l’UKRAINE, le BRESIL, l’ANGLETERRE, la                                scolaire en France, entre l’U.N.S.S
BIELORUSSIE, le BRESIL, l’AFRIQUE DU SUD,                                  et la F.F.Tri !
le MEXIQUE, la POLOGNE et la FRANCE et près
de 130 participants.                                                       Pour bien comprendre cette
                                                                           compétition, il faut savoir que
Avant même de parler des différentes courses, il                           ce championnat du monde s’est
est bon de souligner que dans le domaine de l’or-                          déroulé en deux temps avec des
ganisation du sport scolaire, le système Français a                        épreuves individuelles le samedi
prouvé qu’il avait bel et bien une longueur d’avance                       30 mai et des épreuves en relais
sur le reste du monde. Pour preuve, la multitude       le dimanche 31 mai. Chaque pays avait la possi-
de titres mondiaux scolaires remportés dernière-       bilité d’engager des triathlètes dans 2 catégories
ment par l’U.N.S.S en foot féminin, en basket, en      différentes : les «school team « (ou équipes d’éta-
course d’orientation et en natation... Ces succès      blissements 1999/2000 et 1997/1998 du ressort de
mondiaux, ont d’ailleurs valu aux jeunes médail-       l’UNSS pour la France) et les « National Team» (ou
lés Français scolaires et aux dirigeants de            équipes de «sélection nationale» avec les mêmes
l’UNSS d’être reçus, comme leurs aînés,                années de naissance et du ressort de la F.F.Tri pour
en grande pompe à l’Elysée le 30 mai                   la France).
dernier, dans l’après-midi, en présence
du Président de la République François                 En tant que pays organisateur, la France avait ob-
HOLLANDE, de la ministre de l’Educa-                   tenu un petit bonus qui lui a permis d’engager sur
tion nationale, Najat VALLAUD-BELK-                    ce championnat du monde deux équipes scolaires
ACEM et de Laurent PETRINKA, di-                       par catégorie contre une en principe. De son côté
recteur national de l’UNSS et président                la F.F.Tri a sélectionné huit jeunes (4 garçons et
de l’I.S.F. Une belle reconnaissance du                4 filles) , parmi les meilleurs jeunes que compte
travail et de l’investissement des ensei-              l’hexagone et ce dans le cadre de cette sélection
gnants d’EPS dans le cadre du «sport                   nationale.
scolaire», dont le système français est
unique au monde.                                       Arrivées en France le mardi 26 et le mercredi 27
                                                       mai, les délégations étrangères ont pu, plus ou

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