Article paru dans le magazine 229_Juillet 2023 / Rédigé par Simon Billeau et photos de Ekoï et SB

Le triathlon est le plus beau sport du monde, mais aussi l’un des plus chronophages. Accumuler les kilomètres, souvent en solitaire, peut s’avérer monotone. La musique ne fait pas qu’adoucir les mœurs, elle permet également une amélioration des performances. Une récente étude de Thakare et coll., en 2017 a démontré que la musique a un effet ergogénique. En effet, la musique augmentait la performance, reculait le moment d’épuisement, augmentait la puissance et la force.

Cependant, écouter de la musique peut être une source de détournement de l’attention et dans le cas de la pratique en milieu public avec les autres usagers qu’ils soient en voiture, moto, vélo ou piétons, les risques d’accident sont augmentés par 30%, notamment du fait de la réduction de la réception des bruits et sons émis dans l’environnement proche.

Ainsi, la nouvelle technologie de l’ostéophonie ou de conduction osseuse peut être une solution. Basée sur cette technologie, Ekoï a sorti sa paire de lunettes de soleil Ekoï Premium 70 que l’on a testée pour vous.

L’ostéophonie

Commençons peut-être par expliquer ce qu’est l’ostéophonie. Tout le monde connaît Ludwig von Beethoven, le très célèbre compositeur allemand. Il était sourd et réussissait à composer ses symphonies grâce à une baguette en bois qu’il posait contre la caisse du piano et coinçait entre ses dents pour ressentir les vibrations du piano.

La conduction osseuse est une technique de propagation du son. Elle fait passer le son jusqu’à l’oreille interne, idéalement via les os mastoïdiens du crâne. Elle fait intervenir, en fonction de la fréquence, l’oreille externe et l’oreille moyenne tout en atténuant plus ou moins certaines vibrations.

Ces vibrations ne sont pas sous forme aérienne, mais mécanique. Elles retentissent alors dans le crâne et dans les liquides de l’oreille interne, ce qui va mobiliser la membrane et les cellules ciliées. Comme lorsque le son est propagé par voie aérienne, les cellules ciliées vont transformer la vibration en signal électrique.

Juste avant de se concentrer sur la description des Ekoi Premium 70, il est bon de rappeler quelques règles du code de la route. Quand bien même le casque n’est pas obligatoire au-dessus 12 ans (alors qu’il sauve des vies), les cyclistes ne sont pas considérés à l’égal des autres utilisateurs motorisés qui sont autorisés à écouter de la musique dans leur habitacle ou leur casque (qui les isole de leur environnement soit dit en passant).

À vélo, il est interdit de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre un son (écouteurs, oreillettes ou casque audio). C’est ce que décrit une loi de 2015 complétée par un arrêté de 2017. Cette loi est certes discriminatoire, mais vous encourez 135 € d’amende si vous vous faites “pincer.” Ainsi, nous vous recommandons d’utiliser ces Ekoï Premium 70 seulement en course a pied.

À l’essai

J’ai donc donc testé ces lunettes de soleil en course à pied, pour savoir si elles sont stables car c’est de loin le principal critère lorsque je choisis des lunettes de soleil. En premier lieu, les bouts des branches des lunettes Ekoï sont flexibles. On peut donc ajuster la courbure de maintien. C’est très important pour obtenir une adhérence optimale. Ensuite, ces lunettes sont livrées avec des embouts de différentes longueurs qui permettent de faire varier la longueur des branches.

Le pont de nez est également amovible et les rainures permettent d’augmenter l’adhérence.

Le second critère qui est important est le poids de la paire de lunettes. Lorsque l’on s’entraîne pendant une longue durée avec les nombreuses oscillations verticales, plus vos lunettes sont légères, plus le confort est grand. À 56 grammes poids vérifié, ces lunettes sont très proches de montures classiques autour des 40 grammes.

Maintenant, place à la fonction première de ces lunettes Ekoi Premium 70, à savoir écouter de la musique, un podcast, recevoir un appel. Il est reconnu qu’écouter de la musique via un appareil à conduction osseuse n’offre pas la même qualité de son que par voie aérienne. Or, là n’est pas la question. Dans notre cas, on souhaite pouvoir écouter de la musique sans éliminer les sons de l’environnement. On peut ainsi courir avec une musique et pouvoir converser avec un partenaire d’entraînement.

La première utilisation est bluffante. On place la paire de lunettes sur le nez et les oreilles. Les hauts-parleurs vibrants viennent se placer contre vos tempes. Dès que vous commencez à jouer de la musique, on entend très distinctement la musique, mais aussi les personnes aux alentours.

Ceux qui sont autour de vous devinent à peine la musique émise par les hauts-parleurs car la puissance maximale de transmission est inférieure à 10 dBm. J’ai également testé la fonction appel. Pour recevoir un appel, il suffit d’appuyer sur le bouton placé sur l’une des branches. La communication est claire et grâce à un microphone intégré, la conversation pouvait se faire dans les deux sens.

En détail

Au niveau de la batterie, le chargement complet, à l’aide d’un câble USB et deux extrémités USB-c (ne nécessitant qu’un seul port) se fait en 2 heures afin de vous offrir une autonomie de 7h.

Ekoï est aussi renommé pour la qualité de ses verres. Cette paire de lunettes de soleil n’échappe pas à la règle. Avec son mono-écran Revo, de 14 cm de long par 7 cm de haut, courbé enveloppant et protégeant les yeux et ses contours des rayons UV, la visibilité est excellente, notamment par temps très ensoleillé.

Les 6 ventilations favorisent les flux d’air et évitent la formation de buée. Enfin, pour celles et ceux qui nécessitent une paire de lunettes correctrices, ces lunettes Ekoï Premium 70 sont compatibles avec des inserts optiques.

En plus, ces petits bijoux de technologie sont abordables. C’est un leitmotiv chez Ekoï. Apporter la meilleure qualité au meilleur prix.

Actuellement en promo, il ne vous en coûtera que 125€ au lieu de 250€.

Plus d’informations: https://www.ekoi.fr/