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DOSSIER DU MOIS

des qualités au seuil (I4 / SST) à cadence optimale. intervalles voire en toute fin de séance.
Pour notre exemple, cela représente 300w / rpm85.
La séance, réalisée sur hometrainer, consiste ici à L’utilisation du capteur de puissance à
enchainer 5 séquences de 6min entrecoupées de l’entrainement permet donc d’optimiser chaque
3min de récupération active, en alternant une en
force (240w/ 60rpm) et une au « seuil » (300w / heure de selle !
85rpm).
Compétition

L’intérêt de l’utilisation en compétition du capteur
de puissance est plus discutable, en fonction
du type de pratique/ format. Quand pour le
triathlète « courte distance », l’intérêt sera quasi
exclusivement la prise d’informations sur une
épreuve pour l’optimisation des séances futures**,
pour le triathlète « longue distance », le capteur
de puissance permet une maitrise et une gestion
d’effort optimale.
** (Exemple d’un enregistrement en course sur le triathlon
« Test event Rio », sur le parcours des prochains jeux
olympiques, afin d’orienter la préparation vélo spécifique à
cette épreuve)

Zoom sur la récente performance de Frederik Van
Lierde sur l’Ironman d’Afrique du Sud.

Les courbes ci-dessus, nous montrent bien une La courbe bleue représente la vitesse, la courbe
puissance constante pendant les intervalles de mauve la puissance et la courbe rose la cadence de
6min, et une dérive cardiaque, au sein ce chaque pédalage. La gestion d’effort est ici parfaitement
bloc mais également d’un bloc à l’autre. A partir observable, avec une cadence de pédalage et une
de cet exemple, il est facilement observable qu’une puissance très stables, linéaires au fil de l’effort de
rationalisation de la séance à partir de la fréquence 4h28min pour 175kms !
cardiaque (zones d’effort établies à partir de
pourcentage de FCmax) ne permet pas un travail
optimal, pour les raisons citées au préalable.
Concernant les intensités supérieures (travail de
PMA/I5 par exemple), les séances d’intervalles
court type « 30sec/ 30sec » sont encore plus
difficiles à mettre en place de manière efficace, à
partir de la fréquence cardiaque et sans le capteur
de puissance. En effet, l’inertie de la fréquence
cardiaque implique que la FC relative à la zone
d’effort visée n’apparaisse qu’après plusieurs

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