La course à l’excellente en aérodynamisme chez les constructeurs de vélo fait rage depuis déjà quelques décennies. La compétition entre les marques multiplie les innovations dans les vélos spécialisés triathlon. Il ne suffit plus d’avoir un kit cadre et des roues aéro. Pour être plus rapide, il faut mettre tout les atouts de son côté. Pour se faire, il faut choisir avec soin l’ensemble des composants qui vont équiper votre monture. Il est communément admis que la forme la plus aéro est celle d’une goutte d’eau. On retrouve cette forme sur la plupart des vélos actuels. La texture alvéolée des balles de golf sont également connues pour influencer la portance et la force de trainée de la couche limite. On retrouve cette technologie appliquée sur les roues Zipp et la très récente marque de vélo française Héroïn sur son cadre à des endroits stratégiques développé à la soufflerie de Nevers-Magny-Cours en collaboration avec Aéro-Ace. Mais le plus aérodynamique est encore l’absence de composants ! En 2009, lors de ma participation au championnat du monde à Hawaii, j’avais déjà un monoplateau en guise de transmission. C’était un « simple » plateau Rotor associé à une patte anti-déraillement usinée par un artisan local