Une course mythique et un parcours à la hauteur, mais le plus dur à affronter sont les conditions météo.

En natation l’eau est à plus de 25°C et il n’y a pas de combinaison néoprène, un aller-retour devant le Pier (quai) de Kona où il peut y avoir des vagues et surtout des courants ! Mais également des dauphins ! Les bons nageurs sont favorisés quand les conditions sont bonnes, il est plus dur de faire le trou quand la mer est agitée, mais depuis 2 ans le groupe de tête est assez dense.

swim

Le parcours vélo a changé dans les années 2000 par rapport aux débuts sur Big Island tout en conservant l’essence même de ce parcours en direction de Hawi sur la Queen K le long des champs de lave en aller-retour.

De longues lignes droites mais assez vallonnés, c’est roulant jusqu’au moment où le vent rentre en jeu. La « montée » vers Hawi ne présente pas de réelle difficulté et arrive à un moment où les athlètes sont encore « frais ». Mais dans la descente il ne faut pas oublier son 54×11 pour faire la différence et faire attention au vent de travers. Les gros rouleurs commencent à faire des écarts au km 120.

Il ne faut surtout pas partir trop vite et rester à sa main. 10′ de surchauffe peuvent vous couter cher ! La présence du vent est un gros paramètre non seulement pour le chrono final, mais aussi pour la fraîcheur des athlètes au début du marathon. Il peut y avoir entre 15 et 20′ de différence sur les meilleurs chronos rien qu’en vélo.

bike

Le marathon est la clé de la course, rare sont les purs cyclistes qui se sont imposés, mais c’est arrivé avec Al Sultan ou Stadler.

Dans des conditions de vent difficile la course peut se gagner en 2h55 au marathon, alors que le record est à 2h40, comme à vélo le vent joue son rôle, mais également l’humidité et la chaleur !

L’année de la victoire de Luc Van Lierde en 1996, le vent était favorable sur la fin du parcours vélo et la présence de nuages sur la marathon à réduit la température et il avait établi un record (1996)qui n’est tombé qu’en 2011.

La première partie du marathon est assez « ludique » en aller-retour de Alii drive avec des arbres et beaucoup de spectateurs, une vue sur l’océan et un peu d’air, mais assez vallonné. Une fois de retour à Kona, les choses se compliquent avec la montée raide de Palani Road pour atteindre la Queen K, en haut à gauche direction l’aéroport pendant que certains terminent le vélo, et là c’est une grande route fermée à circulation dans les champs de lave… Au km 21 la route est totalement fermé aux coachs, journalistes, spectateurs… et les athlètes sont livrés à eux mêmes lorsqu’ils descendent en direction de la mer dans Natural Energy Lab où la température est très élévée, il fait humide et peu de vent … une belle descente avant de faire demi tour et remonter sur la Queen K et enfin rentrer sur Kona. La course est rarement gagné là mais elle peut se perdre !

La gestion de la nutrition est primordiale sur cette épreuve non seulement au vu de la longueur mais aussi des conditions de chaleurs et surtout le rythme que s’impose les leaders qui sont toujours à la limite.

parcours2